Mise en ligne par REMY SAGLIER – DOUBLERAY
Tulear Airport – Madagascar
Le sol est glissant…
Rémy SAGLIER ~ Blog & catalogue irraisonné
Vente de tirages d'arts
Mise en ligne par REMY SAGLIER – DOUBLERAY
Tulear Airport – Madagascar
Le sol est glissant…
Love story in a symmetric tree., première mise en ligne par REMY SAGLIER – DOUBLERAY.
It’s a dangerous place for birds !
Vernissage réussi ce jeudi 1er avril 2010 à l’Espace Magnan dans une ambiance onirique.
Les cacahouètes coulaient à flots !
Les chaises ont-elles un cœur ?
Vous pourrez découvrir les œuvres de huit photographes de « Lumière Noire » qui se sont inspirés de près ou de loin du fameux texte de Rimbaud.
Ce mois-ci, c’est aussi le site Internet de « Lumière Noire » qui fait peau neuve (lnap.fr) avec une nouvelle vocation ou plutôt un retour aux sources : nous vous parlerons bien sûr de nos activités, mais nous évoquerons aussi toute l’actualité photo sur la Côte d’Azur (expos, festivals,…) ainsi que celle des concours photos accessibles sur le net.
Vous souhaitez nous informer d’une expo, d’un évènement photo sur la région ou encore d’un concours, n’hésitez pas à le faire en utilisant le formulaire de contact.
Si vous souhaitez découvrir les travaux des photographes de Lumière Noire, accédez à la rubrique « les membres » : ils sont tous là !
N’hésitez pas également à rejoindre notre groupe sur facebook : vous serez avertis directement lors des vernissages de nos expos.
N’oubliez pas : jeudi prochain à partir de 18h30, tous à l’Espace Magnan !
Et pour les gens qui viennent de loin…
Agrandir le plan
Les loups descendent dans la ville !…
Le collectif de photographes « Lumière Noire » vous propose une relecture photographique de « l’Alchimie du Verbe » de Rimbaud à partir du 30 mars 2010 à Nice (Espace MAGNAN). Vernissage le 1er avril 2010 à partir de 18h30.
« A moi. L’histoire d’une de mes folies.
Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.
J’aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d’église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l’enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n’a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de mœurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements.
J’inventai la couleur des voyelles ! – A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert. – Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d’inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l’autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.
Ce fut d’abord une étude. J’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable. Je fixais des vertiges. »
Colline transitoire ou simple artefact ? La question reste entière…