Dans le cadre de l’exposition « Jeux d’images » mise en place dans la Galerie municipale d’Eze Village par Laurent Lalanne et Valentin Lozano du 12 au 27 mai 2012, vous pourrez retrouver en série spéciale trois de mes images en format 60×120 sous plexiglas extraites de la série « Ma Méditerranée a débordé ». Vernissage le 12 mai 2012 à partir de 18h00.
Galerie municipale d’Eze Village
Rue de la Paix
06360 Eze Village
« Le Saut dans le Vide », photo que j’ai prise du danseur Daniel Pina lors d’une performance de la Compagnie Antipodes l’an dernier au Chantier 109 à Nice, sera exposée à l’Espace Magnan du 6 au 18 février 2012 dans le cadre d’Envolées contemporaines, 3 spectacles de danse en 3 jours les 9, 10 et 11 février 2012.
Suite des « collines imaginaires » avec une brume qui aimerait se donner des airs d’aurore boréale…le phénomène ferait presque oublier le village tapi dans l’ombre au premier plan. Mais au fait, quel est le véritable sujet de cette photo ?
Portrait du photographe Bruno Alexandre réalisé en couchant le visage du modèle sur un des premiers scanners à plat apparus sur le marché selon le bon vieux principe de la photocopieuse. Un de mes premiers travaux dans l’aventure de la capture de la lumière…
A la même époque, je réalisais la série des « portraits en pied de nez » selon le même principe.
Pour faire suite à l’article précédent, je me suis amusé en partant d’une prise de vue très proche de « Bivouac à Saint-Auban » (on reconnait le profil des collines et le dôme dans la brume) à créer une image beaucoup plus sombre et largement bouchée dans l’avant-plan en ombre chinoise (le chemin de pierres est presque invisible). Un paysage : mille interprétations !
Il est amusant, voire flatteur d’être cité en exemple. Il s’agit ici d’un article sur le site « LIGHT STALKING » (littéralement « Traqueur de Lumière ») écrit par Christopher O’Donnell et intitulé « How to Prepare Your Landscapes for Black and White« .
Avant toute chose, je tiens à remercier Christopher O’Donnell pour sa « mise en lumière » de mes photos et les nombreuses visites qui en ont découlé sur mon site; ce qui suit ne retire rien à la qualité de son travail. Mais je ne peux m’empêcher d’être amusé par l’article qui accompagne mes paysages et qui débute ainsi :
« Just like with any area of photography, you cannot create a stunning photo in Photoshop – you can only improve upon the content that you have. Since you still need the best possible foundation for editing (your original image), competence with your camera is the most important step in black and white landscapes. »
En clair pour les anglophobes : N’espérez pas créer une formidable image sous Photoshop si la photo de départ n’est pas elle-même excellente, l’essentiel se faisant à la prise de vues. Pour résumer, une image « so so » comme ils disent n’est pas récupérable en editing.
Il se trouve malheureusement, tant pis pour l’exemplarité, que cette image (tirée de la série « Collines imaginaires« ) est le fruit dans sa quasi-totalité de viles manipulations sous photoshop. Pire encore, cette image a été réalisée avec le parti-pris de laisser une trace de l’outil numérique. Si on examine bien les différentes couches de brume, on pourra observer sur la droite de l’image au-dessus des arbustes une colline (ou une nappe de brume) qui n’en est pas une, mais une diminution de densité « à la truelle » qui traine négligemment.
Pardon à toi Christopher O’Donnell ! Non, finalement, je ne suis pas si exemplaire que cela !
Les moutons attaquent à rebrousse-vue ! L’enfant n’arrivera pas à contenir leur puissance. L’écume pénètre l’image de gauche et s’écoule lentement, relâchant la pression dramatique. Le regard peut repartir à droite où il est à nouveau emporté par la vague dans un cycle infini…
Sheeps attack in brush back view ! The child will not manage to contain their power. The foam penetrates into the left image and passes by slowly, releasing the dramatic pressure. The glance can restart to the right where it is again taken by the wave in an infinite cycle…