Participation à l’exposition collective de photographies – TRANS’ARTS HORS LES MURS – Ancienne teinturerie de Cogolin – du 7 au 31 août 2012
et aussi
Rémy SAGLIER ~ Blog & catalogue irraisonné
Vente de tirages d'arts
Couverture de la performance de Franck Olivas dans les carrières de Lumière aux Baux de Provence le 19 mai 2012. Un reportage à voir bientôt !…
Dans le cadre de l’exposition « Jeux d’images » mise en place dans la Galerie municipale d’Eze Village par Laurent Lalanne et Valentin Lozano du 12 au 27 mai 2012, vous pourrez retrouver en série spéciale trois de mes images en format 60×120 sous plexiglas extraites de la série « Ma Méditerranée a débordé ». Vernissage le 12 mai 2012 à partir de 18h00.
Galerie municipale d’Eze Village
Rue de la Paix
06360 Eze Village
« Le Saut dans le Vide », photo que j’ai prise du danseur Daniel Pina lors d’une performance de la Compagnie Antipodes l’an dernier au Chantier 109 à Nice, sera exposée à l’Espace Magnan du 6 au 18 février 2012 dans le cadre d’Envolées contemporaines, 3 spectacles de danse en 3 jours les 9, 10 et 11 février 2012.
QUELQUES EXPLICATIONS :
Emballement du climat ? Séisme sous-marin ?…ce que je craignais depuis longtemps est arrivé : ma Méditerranée, si tranquille d’habitude, a fini par déborder ! Elle s’est affranchie de ses frontières et voilà mes paysages envahis par de sombres vagues !
Huit images ont ainsi été construites en réponse à ce déferlement : huit grands diptyques constitués de deux formats carrés assemblés verticalement. Une vague dans chaque image reflue vers le spectateur après avoir envahi le paysage de l’arrière-plan. La mer semble occuper tout l’espace et contraint le visiteur dans cette vision d’apocalypse surréaliste. La partie centrale de l’image, totalement noire ou presque, symbolise ce qui a été emporté par la vague : le non-dit, le néant… peut-être ici ou là persiste une dernière trace humaine…
La comédienne Emma Laurent se prête rapidement au jeu et fait résonner ses mots avec les vagues; la série étant encore loin d’être achevée, elle joue avec son imagination et ce qu’elle a perçu des premières images, comme un parfum de transgression.
Des dizaines de vagues étant passées sur d’aussi nombreux paysages, la plupart imaginaires, les diptyques commencent à prendre leur forme finale. Pendant ce long travail, les vagues ont érodé les collines, laissant des bavures numériques, des scarifications expiatoires. A l’inverse, l’écume porte parfois d’étranges taches de Rorschach, comme des impressions (positive et négative) des images qu’elle vient de lécher.
Dans deux diptyques la vie l’a emporté sur le formalisme initial : brisant les frontières, un cheval terrorisé et un taureau furieux, dans un élan, s’immergent dans les paysages qui leur étaient interdits. Une faille se crée, les ombres tournent…
Dernier acte enfin : la série initiale est accrochée. Pourtant, ce n’est pas tout à fait fini. Le texte qu’Emma Laurent a écrit sur la série initiale va servir de base à deux derniers diptyques, horizontaux cette fois-ci. Ils viendront bientôt rejoindre le reste des images pour achever le cycle.
LE TEXTE D’EMMA LAURENT :
Ma Méditerranée a débordé
Photos Rémy Saglier / Texte Emma Laurent
S’aborder … doucement …
Scintiller nuitamment… Frémir
Buller en cercles concentriques puis aller et venir dans un clapotement doux…
Distiller l’algue et l’iode, reprendre son souffle…
Rouler sous la bise… étirer le ressac.
Se marrer tout bas puis tout haut dans un grondement sourd… larguer les amarres…
Se laisser emporter.
Laisser monter en surface les vestiges du passé… les engloutir à nouveau.
Escalader les quais, fondre sur la jetée, embrasser le rivage… l’éclabousser d’embruns.
Effleurer le pied de la montagne.
Plus loin se fondre au noir.
Chevaucher follement, s’introduire dans les failles, s’enfouir dans les creux, tourbillonner longuement…
Se caresser à flanc de collines.
Gravir les pentes.
Se suspendre aux arbres.
Se griffer aux roches rouges et mordre les buissons.
Veiner d’écume les parois les plus tendres.
Déborder le sommet…
Jaillir… vague et médusée… la tête dans un ciel blanc.
Pour la 13ème édition du Festival de la photographie méditerranéenne alias le Sept Off sur le thème Passe-[ports] méditerranéens, j’exposerai à partir du 1er octobre 2011 « Ma Méditerranée a débordé« , une série de diptyques grand format à la Caisse d’Épargne Masséna à Nice. L’expo doit durer 3 mois.
« Emballement du climat ? Séisme sous-marin ?…ce que je craignais depuis longtemps est arrivé : ma Méditerranée, si tranquille d’habitude, a fini par déborder ! Elle s’est affranchie de ses frontières et voilà mes paysages envahis par de sombres vagues ! »
> Dossier de Presse à voir ici
L’artiste et galeriste Jean-Antoine HIERRO a lancé en mars dernier un appel aux artistes pour organiser une vente aux enchères au profit des sinistrés du Japon. Près de 300 œuvres ont ainsi été récoltées.
Les œuvres seront exposées du 3 au 6 Mai 2011 de 11h à 19h à la HIERRO DESVILLES ART GALLERY, 4 rue Antoine Gauthier, dans le quartier du port, à Nice. La vente, dirigée par Maître Palloc, commissaire priseur de Nice, se déroulera sur place le samedi 7 Mai 2011 à partir de 14 h. Il est à noter que l’intégralité des recettes sera reversée à la Croix Rouge (tous les frais d’organisation étant pris en charge par la Galerie) et que les œuvres seront vendues sans prix de réserve.
A cette occasion vous pourrez acquérir « Rimbaud tentant de domestiquer l’atome« , une de mes images tirée de la série sur l’Alchimie du Verbe et rebaptisée à l’occasion de cette vente.
« Plus de 70 artistes plasticiens ont répondu à l’appel du MUSEAAV qui organise sous l’impulsion de Gabriel Yoshitsune Fabre, et en partenariat avec la ville de Nice, trois jours de mobilisation artistique pour soutenir les sinistrés nippons du 15 au 17 avril 2011.
Né à Tokyo, élevé par une japonaise de Sendai, le plasticien Gabriel Yoshitsune Fabre a souhaité fédérer toutes celles et ceux qui souhaitent venir en aide aux victimes de cette catastrophe en organisant une expo-vente et une vente aux enchères.
Cette démarche spontanée donnera aux artistes l’occasion de démontrer que leur Art est universel et que le public, en achetant une œuvre ou en participant à une performance, partagera avec eux un même élan de solidarité. »
Je proposerai dans le cadre de cette vente deux photos que vous pourrez acquérir lors de cet évènement :
La première image, issue d’une série sur l’errance africaine de Rimbaud, porte initialement sur la domestication du verbe poétique. Il me semble que ce collage photo peut être plus largement interprété comme une tentative de maitrise d’une chose qui par nature nous échappe… je le rebaptise donc pour l’occasion : « Rimbaud tentant de domestiquer l’atome »
Rimbaud tentant de domestiquer l’atome
Impression directe sur FOREX noir 5 mm – format 50×50
Tirage limité à 3 exemplaires
La deuxième image, « Japanese people looking at a red sun« , un travail récent qui a une petite histoire : c’est le matin il y a peu et je suis arrêté dans ma voiture sur la promenade des Anglais à un feu rouge. A la radio on entend le drame qui secoue le Japon, sur ma droite un groupe de touristes japonais prend des photos et semble se recueillir. Quelques secondes à peine et le groupe se disperse. J’ai réuni ces deux images et ajouté le feu rouge pour ce petit hommage…Un texte d’Emma Laurent accompagnera le tirage.
Japanese people looking at a red sun
Impression directe sur FOREX noir 5 mm – format 50×50
Tirage unique réalisé spécialement pour la vente au MUSEAAV
Expo-vente permanente (14-20h) les vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 avril 2011 avec prolongation jusqu’au 24 avril 2011.
Vente aux enchères le vendredi 15 avril 2011 à 18h00.
Mise en ligne par REMY SAGLIER – DOUBLERAY
C’est le Printemps ! Buildings in Love !
Photo « tremblée » réalisée de nuit à la sortie de Art’Monaco 2011.
La Performance – TOUS A LA PHOTO – Foire de Nice
Mise en ligne par REMY SAGLIER – DOUBLERAY
La photo enfin dévoilée !
La chirurgie esthétique peut-elle être considérée comme une performance artistique ? L’œuvre est pour le moins éphémère, son résultat aléatoire, sa reproductibilité délicate. Mais au fait qui est l’artiste ? La patiente, telle Orlan qui se fit opérer sous le regard des caméras à de nombreuses reprises, revendiquant ainsi la liberté de modifier son propre corps jusqu’à l’extrême limite ? Le chirurgien, l’artisan, ne serait-il finalement qu’un instrument ? Mon modèle semble ici ne répondre qu’à ses pulsions, courant après une transformation qu’elle recherche et qu’elle redoute à la fois, exécutant avec un oiseau géant une danse macabre dont elle ressortira mutée, peut-être par sa propre volonté…
« Jessica a besoin d’une nouvelle poitrine »
Réalisée pour « Tous à la Photo » avec Art Côte d’Azur (Foire de Nice, Palais des expositions jusqu’au 21 mars 2011)
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